Avant que la maladie rénale ne me frappe à l'âge de 26 ans, j'étais un grand voyageur. Être sous dialyse réduisait considérablement la façon dont je pouvais et où
je pouvais voyager. Il y a de nombreux pays dans le monde où je ne pourrai peut-être jamais aller. Cette pensée m'a beaucoup déprimé mais j'ai décidé de faire quelque chose. C'est ainsi que j'ai
commencé ma série «Femmes du monde». Je peins des portraits de femmes de chaque pays.
À l'âge de 17 ans, ma mère m'a acheté un livre intitulé «The Number 1 Ladies 'Detective Agency» (par Alexander McCall Smith). Cette série de livres est basée au
Botswana et concerne des femmes spirituelles et indépendantes qui trouvent leur voix et leur place dans les sociétés patriarcales africaines. J'ai été surpris de lire tout ce qu'un Indien moi
avait en commun avec des filles si loin en Afrique. Quand j'ai eu la chance de peindre, une femme éthiopienne a été le premier portrait que j'ai choisi.
J'ai commencé à peindre depuis l'âge de 4 ans. Mais j'ai dû arrêter en raison du manque de soutien. Mais la vie sous dialyse est lente et en Belgique je n'ai aucune
pression sociétale pour être d'une certaine manière. Je peux donc enfin faire ce que j'ai toujours été censé faire: peindre.
Les deux sont des peintures à l'huile et mesurent 50X50 cm. La femme éthiopienne a terminé en 150 heures et la femme néerlandaise en 80 heures.
Merci d'avoir jeté un œil à mon art.